- EAN13
- 9782764645543
- Éditeur
- Éditions du Boréal
- Date de publication
- 10/10/2018
- Collection
- Essais et Documents
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Le Pays qui ne se fait pas
Correspondance 1983-2006
Pierre Vadeboncoeur, Hélène Pelletier-Baillargeon
Éditions du Boréal
Essais et Documents
Livre numérique
Intellectuels de gauche, amis de longue date, Pierre Vadeboncoeur et Hélène
Pelletier-Baillargeon ont été l’un et l’autre, depuis les années 1960, à
travers leurs actions et leurs écrits, d’ardents militants de l’indépendance
du Québec. Pas un instant ils n’ont hésité à afficher et à défendre
publiquement leurs positions politiques, en particulier, mais pas seulement,
lors des deux référendums sur la souveraineté. Or, c’est précisément ce qui
rend cette correspondance à la fois si étonnante et si précieuse, et qui
explique pourquoi ils tenaient à ce que leurs lettres demeurent
confidentielles. Car les pensées et les émotions qu’ils y expriment en toute
franchise ont quelque chose d’éminemment paradoxal. D’un côté, jamais ils ne
renient leur foi en l’indépendance, en la nécessité de l’indépendance ; mais
d’un autre côté, ils voient bien que le pays attendu ne se fera pas, qu’il ne
peut pas se faire, que tout joue contre la possibilité concrète de
l’indépendance, aussi bien les forces extérieures, trop puissantes pour être
renversées, que l’état intérieur et la psychologie de la nation elle-même.
Document de première importance pour la compréhension du Québec récent, ce
dialogue secret sur un rêve impossible mais qui refuse de s’effacer concerne
tous ceux et celles qui ont encore le souci du Québec.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
Pelletier-Baillargeon ont été l’un et l’autre, depuis les années 1960, à
travers leurs actions et leurs écrits, d’ardents militants de l’indépendance
du Québec. Pas un instant ils n’ont hésité à afficher et à défendre
publiquement leurs positions politiques, en particulier, mais pas seulement,
lors des deux référendums sur la souveraineté. Or, c’est précisément ce qui
rend cette correspondance à la fois si étonnante et si précieuse, et qui
explique pourquoi ils tenaient à ce que leurs lettres demeurent
confidentielles. Car les pensées et les émotions qu’ils y expriment en toute
franchise ont quelque chose d’éminemment paradoxal. D’un côté, jamais ils ne
renient leur foi en l’indépendance, en la nécessité de l’indépendance ; mais
d’un autre côté, ils voient bien que le pays attendu ne se fera pas, qu’il ne
peut pas se faire, que tout joue contre la possibilité concrète de
l’indépendance, aussi bien les forces extérieures, trop puissantes pour être
renversées, que l’état intérieur et la psychologie de la nation elle-même.
Document de première importance pour la compréhension du Québec récent, ce
dialogue secret sur un rêve impossible mais qui refuse de s’effacer concerne
tous ceux et celles qui ont encore le souci du Québec.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
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