- EAN13
- 9782764644942
- Éditeur
- Éditions du Boréal
- Date de publication
- 19/09/2017
- Collection
- Romans et récits
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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-
Papier - Boréal 16,00
Johnny, tout juste vingt-deux ans, débarque à Montréal. Pas question de rester
à Odanak, là où les rues ne sont pas pavées, là où les maisons, jamais
achevées, trop petites, renferment des femmes transies de piété et des hommes
qui ne rêvent que de chasse. Parce qu’il a le teint mat, l’œil sombre, la
crinière noir corbeau, il se fait passer pour un Italien et commence à
accomplir les sales boulots de la petite pègre. C’est là qu’il rencontre
Valentine à la blondeur qui piège le soleil, Valentine au profil de médaille,
aux longues jambes grâce auxquelles elle quittera Ville-Émard à tout jamais.
Rien – retours aux sources, renoncements, sacrifices – n’arrêtera la folle
chevauchée dans laquelle ils se sont lancés en voulant changer de vie. Dans ce
premier roman, Catherine Eve Groleau rend avec un étonnant pouvoir d’évocation
ces éternels marginaux évoluant dans le clair-obscur de la petite criminalité
et de la lointaine banlieue. Ce n’est que grâce à sa plume, qui leur redonne
toute la grandeur tragique qu’ils ignoraient eux-mêmes posséder, qu’ils
trouvent là où s’apaiser.
à Odanak, là où les rues ne sont pas pavées, là où les maisons, jamais
achevées, trop petites, renferment des femmes transies de piété et des hommes
qui ne rêvent que de chasse. Parce qu’il a le teint mat, l’œil sombre, la
crinière noir corbeau, il se fait passer pour un Italien et commence à
accomplir les sales boulots de la petite pègre. C’est là qu’il rencontre
Valentine à la blondeur qui piège le soleil, Valentine au profil de médaille,
aux longues jambes grâce auxquelles elle quittera Ville-Émard à tout jamais.
Rien – retours aux sources, renoncements, sacrifices – n’arrêtera la folle
chevauchée dans laquelle ils se sont lancés en voulant changer de vie. Dans ce
premier roman, Catherine Eve Groleau rend avec un étonnant pouvoir d’évocation
ces éternels marginaux évoluant dans le clair-obscur de la petite criminalité
et de la lointaine banlieue. Ce n’est que grâce à sa plume, qui leur redonne
toute la grandeur tragique qu’ils ignoraient eux-mêmes posséder, qu’ils
trouvent là où s’apaiser.
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